Le murmure de l’entourage qui s’amuse à me trouver
de belles pathologies. La dernière trouvaille des moutons tremblants, je suis
atteint de Paraphrénie. Quelle joie! Ne vous y trompez pas, quand ce genre de médisance merdique se met en branle, c’est toujours pour la même raison : atténuer
la créativité de l’autre pour dissimuler son manque de courage de
pas avoir accompli la sienne. Rien d’autre, c’est aussi lâche que ça. Je fais
la différence entre une personne qui a besoin d’un monde imaginaire pour
survivre et l’approfondissement de nombreuses années de recherches et de
comparaisons sur les différents événements
dit «étranges» (mais qui ne le sont plus pour moi) et qui façonnent notre
monde. Je fais encore la différence entre la réalité de la physique quantique,
les millions de témoignages de gens qui ont vécu des NDE, les millions qui ont expérimentés
de miraculeuses guérisons, les milliers de personnes qui vivent sans manger, les
millions de personnes qui ont vécus d’étranges expériences de toutes sortes et…
le simple dépressif de service. Mais bon, c’est pas grave, l’ignorance c’est
commun. Je plains plutôt ceux qui ont besoin de me «maladiser» pour moins
sentir leur panique invaincue. Le subtil c'est une énorme part de la réalité total et absolu. C’est
même de ça qu’est formée la matière. Mais si ça peut vous aider à mieux dormir, je suis la Paraphrénie, je la suis totalement,
complètement et entièrement. Ha! que je ne retournerai pas en arrière pour trembler à nouveau avec la
meute de trouillards.
Les Casault, Petit, Bousquet, Charbonnier et Kaku de ce
monde pour ne nommer que ceux-là, tout comme moi, sont loin d’être des
paraphréniques. RM tu peux tourner en rond le nombre d’année que tu veux avec
tes cailloux et dans l’fond de ta forêt pour te faire pousser des histoires de
sauveur éternel avec des séances bidon de psychologie raté. Parce que toi quand tu appelles les esprits des 4 directions c'est tout plein spirituel mais quand moi qui dis le mot esprit, là, je deviens un paraphrénique. Wow! Tu pensais quoi là? Utilisé
le filtre culpabilisant d'une personne que je côtoie pour déterminer une pathologie chez moi à partir de circonstances racontés et incomplètes mêlé à
tes opinions non vérifiés, c’est
franchement pas fort. Passer sur mon Blog pour utiliser mes essais littéraires, faut-il encore
que j'ai le courage de les publier mais ça, t’as pas vu ça. Dois-je m’en
étonner? Les drames et les expériences difficiles c’est ce qui forge l’évolution
et je ne me plaindrai surement pas de la mienne. Je
signe et j’insiste à haute voix et sans omerta...
Jean-Bruno Gagnon
- Alchimiste en musique inspirant l’Auto-Guérison
Évolution
vers la réflexion
Je donne suite à cette expérience que je viens de mieux
définir et qui fait quand même soulever une situation qui nous invite à la
discussion. Plus particulièrement ici où nous sommes confronté régulièrement à
une société qui n’aime pas trop la différence. J'ai décelé au fil des
observations ce qu'il manquait le plus aux personnes vivant une expérience
inhabituelle ou trop étrange. Même avec des preuves indiscutables, un
expérienceur trop bavard est sujet à vivre en permanence avec une épée de
Damoclès invisible et indéfinissable au-dessus de sa tête. Vivre une expérience
est une chose, la digéré, la raconter à un proche de confiance, l'écrire et la
publier en est foutrement une autre. Il y a des millions d'étapes
insaisissables qu'on ne pourrait reprocher pour chaque expérienceur. Malgré la
conviction et la fiabilité d'un témoignage, le témoin en question reste constamment dans un traumatisme permanent qui est beaucoup plus nourri par l'impossibilité de
décrier librement son expérience que par celle-ci.
Cette épée de Damoclès, c’est l’abjecte risée plaquée dans
la face de la majorité qui fait horriblement partie de cette résistance autant
que les altérités dogmatiques de psychanalystes et autres du même panier à
crabe. Cette risée collective, elle nous a été imposée sans même que le «Nous»
ait pu voir arriver cette conspiration subtile et infecte. C’est à «Nous» de
la refuser. Bien sure il y aura toujours de vrai pathologie mesurable mais
comparé aux milliards d’expérienceurs, il ne vaut peut-être pas l’auto-supplice
à détruire l’espace sécurisant que le «Nous» aurait dû préserver. Être
accueilli sans jugement, sans risée et sans l’infecte tentative de «thérapeutiser» ou d’expliquer a été anéanti au grand plaisir des fabricants
d’antipsychotiques et d’antidépresseurs qui ne sont pas pressés de diffuser
l’information que l’écoute emphatique à ses avenues de guérison étonnantes et
gratuites. Tout ça juste pour la cri… de
peur d’être associé ou vu avec un possible porteur de pathogènes pas contagieux
pour 5 cents même en le «frenchant» pendant une demi-heure. Devant l’inconnu
et le déstabilisant, il n’y a que 2 voies possibles. Il n’y a que 2 formes
d’humain à développer. Il y a l’humain qui évoluera vers le courage de rester noble
et celui qui stagnera dans l’immobilité, dans la facile lâcheté de sourire
bêtement, de fermer les yeux ou de faire semblant de ne pas avoir entendu.
Alors, lequel avez-vous envie de devenir? Le premier ou celui qui va crier dans sa tête «Sauve toi, un paraphrénique» ?
Pour finaliser cette expérience, je laisse le mot de la fin à ce spécialiste québécois de la métaphysique...
Pour finaliser cette expérience, je laisse le mot de la fin à ce spécialiste québécois de la métaphysique...
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