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Audio-Vidéo : CUMANA
Cumanà à l’honneur d’être la première ville fondée par
les espagnols dans le continent américain en 1521. Son nom dans la langue des
indiens qui habitaient la région, veut dire : L’union de la mer et de la
rivière.
Au cours de l’automne 2012 j’ai vécu une expérience qui
m’a bousculé. Je me suis réveillé en pleine nuit avec le souvenir d’une flûte que
j’ai toujours trouvé étrange et que j’apportais parfois avec moi (dans mon sac à dos en canevas) avec l’espoir de parvenir à en jouer lors de nos soirées improvisées
au tour d’un feu. J’ai pris conscience que je n’avais pas beaucoup pris soin de
cette flûte insolite. J’étais contrarié de ne pas savoir comment en jouer. J’ai
même presque souhaité l’oublier dans les herbes ou la donner parce que je
n’arrivais pas à saisir son fonctionnement.
Mais voilà que depuis quelques années, j’ai appris naturellement à jouer les flûtes Sulung (indonésiennes). Ils font partie de mon quotidien et de mes orchestrations régulièrement. Aujourd’hui je sais instinctivement le fonctionnement de cette étrange flûte dont le «comment» elle est arrivé dans ma vie, s’est évanoui dans de vagues souvenirs. Quoi qu’il en soit, je me suis réveillé en pleine nuit avec une profonde peine et même une colère de ma négligence car désormais tout est distinct.
Mon émoi était tellement fort que je me suis levé en
pleine nuit pour chercher pendant presque 2 heures toutes les boîtes possible où
j’aurais pu la ranger (nous avions déménagé souvent et encore beaucoup de chose
se trouvaient dans des boîtes jamais ouvertes depuis longtemps). J’ai continué le
lendemain et même plusieurs jours mes recherches, mais en vain. Pendant 2
semaines je me suis interrogé sur mes souvenirs. L’avais-je donné ? Égaré ? perdu ?
Par moment, il m’arrivait d’avoir des doutes sur la
réalité de ces souvenirs, puis les minutes suivantes : «Mais non voyons,
je m’en souviens très bien…» Sa texture, sa forme, sa couleur, son vernis
quelque peu écalé à certain endroit et aussi de mon sac à dos de canevas vert (que j’ai eu
effectivement plusieurs années durant). Je suis devenu presque obsédé par ce
souvenir. Après trois semaines, j’ai déduis que cette nuit-là, j’ai été
empreint d’un souvenir.
Par qui, par quoi et pourquoi, je ne le savais pas.
Rien de bien malfaisant, c’est clair.
Rien avoir non plus avec un rêve oubliez ça. Après 15 secondes de réveil, c’est
bien assez pour savoir que l’on vient de se sortir d’un rêve. Même pas le temps
de s’assoir sur le lit. Parfois, d’autres songe nous troublent quelques heures par
leur profondeur et même certains quelques jours. Ils poussent à l’interrogation
ou à une prise de conscience sans plus. Il y a aussi ces rêves périodiques,
significateurs que beaucoup témoignent. Mais aucun rêve ne vous porte habituellement à vous lever drastiquement et si activement au milieu de la
nuit. Et encore moins pour continuer des recherches pendant plusieurs jours et
même des semaines quasiment comme un zombi.
La mise
en action
Comme beaucoup de personnes, j’entends parfois une petite
voix intérieure me donnant des indications qui sont souvent énigmatiques dans
leurs logiques. Bien que je n’aie jamais regretté l’observation de ces
indications, il m’arrive de ne pas avoir la vaillance de les appliquer. Pas cette
fois, Je me suis mis au travail. J’étais trop perturbé par ma négligence pour
laisser ce souvenir se refouler dans la filière «Je fais semblant d’oublier».
Je me suis mis à dessiner cette flûte (ci-haut) à partir
du souvenir que j’en avais. Les jours qui ont suivis n’ont pas réduits les
éléments mystiques, loin de là. Je me retrouvais maintenant avec la tâche de
concevoir cette flûte et de ne pas essayer d’en jouer avant le 21 décembre 2012
à 3h33 du matin au bord de la rivière qui se trouve derrière notre maison
(Estrie, Québec). La fameuse date de tous les fins du monde. Je sentais
pourtant bien qu’il ne se passerait pas grand-chose à cette date
archi-médiatisée. Mais aussi, qu’il y avait assez d’intention pour se réaliser un
genre de tremplin collectif. Pourquoi au bord de la rivière à cette date? Le 21
décembre au Québec, «Y fait frète» tout est gelé??? À n’y rien comprendre… Après
avoir effectué le dessin, j’ai passé la nuit à recevoir ce genre d’indications.
Une histoire qui contraste avec nos habituels quotidiens dépourvus de magie.
L’arche
de Moé pis toé
J'ai par la suite raconté mon histoire un ami que je
considère magicien tant il a le don de fabriquer des choses inusité là où la
majorité abandonne. Christian-M.D. ne semble pas avoir de limite pour la mise
en matière de chose aussi complexe que délicate. C’était un défi à la grandeur
de ses capacités. Il a accepté cette tâche même s’il n’avait jamais fabriqué
d’instrument de sa vie consciente actuelle. Ni lui, ni moi ne savions dans
quels matériaux nous devions concevoir cette bizarrerie, ni ses dimensions
précises. Je pouvais lui montrer la grandeur d’ouverture que ma main avait
quand je tenais l’instrument (car le souvenir du toucher était également bien
présent). Nous avons dû laisser la nuit nous conseiller pour flairer comment
nous pourrions procéder pour le matériau. Quel bois ? Quel arbre?... La nuit
fit encore sa magie. Il m’est venu l’idée folle d’utiliser l’extrémité de mon
didgéridoo. Il n’en revenait pas que j’allais permettre ça… J’ai dû le
convaincre de le faire, presque supplié si ce n’était pas sous la menace de le
torturer… Nous en avons bien ri.
L’homme mis ses lunettes, fit quelques recherches sur Internet
pour comprendre la conception des flûtes et se mit à la tâche avec passion. Où
couper ? Quelle longueur? Où placer l’embouchure? Quelle largeur la faire? À quelle distance? Tous ces détails étaient
sous sa responsabilité maintenant. Il déposait de tant à autre son travail pour
laisser la réflexion se manifester et poursuivre quelques jours plus loin. Il
avait un «deadline» le 21 décembre 2012.
Des synchronicités impossibles
Pendant ce temps, comme nous approchions Noël, je m’étais
engagé au «Marché de Noël» de notre région pour présenter mes compositions. On
me donna un kiosque intérieur juste à côté du piano dans la salle de spectacle
de notre village. Durant ces jours passés au kiosque, il m’est venu
spontanément une nouvelle composition comme il m’arrive souvent en touchant un nouveau
piano. Un jolie petit air que je pris soin d’enregistrer sur un appareil MP3
pour orchestration à venir. Je vous reviens avec ça un peu plus loin.
Les jours avançaient à grand pas vers notre date
fatidique, de sorte que mon ami me livra la marchandise juste à temps avant
l’événement prévu. J’avais la flûte entre mes mains (ci-haut) mais absolument aucun droit
d’en jouer ni même juste de l’essayer pour voir. Rien.
Les heures approchaient,
je me préparais à combattre le réveil nocturne imposé car vous savez, ne pas se
réveiller ou laisser faire lorsqu’arrive la nuit est facile de décision. Je me
suis empreint de volonté pour ne pas écouter les jérémiades de l’humain qui
proposait de continuer à dormir. Je me suis levé en commandant au corps de me
suivre. Il était 3h15 et je me préparais à jouer pour 3h33 précise.
Dehors, c’est rien de moins qu’un mélange de pluie et de
grêlons qui pincent la peau de tous les fous qui sont dehors à 3h33 dans un matin
de fin du monde. J’ai pris à la dernière minute, mon micro-électronique que j’ai
inséré dans le gousset d'un appareil photo pour le protéger. Je portais des gants pour me
réchauffer les mains mais que je devrai enlever pour expérimenter les premiers
cris du nouveau-né.
Je suis rendu à la rivière et le seul bruit que l’on
entend, ce sont tous ces grains moitié eau, moitié grêlons qui frappent tout ce
qui bouge ou pas. Le moment était venu, pas le droit d’hésiter, ni de se
demander comment ça marche, ni la permission de faire le moindre test. Tu
commences là, ou tu retournes te coucher dans ton quotidien banal pour le reste
de ta vie.
Je m’exécute, hésitant dans mon corps mais pas dans mon
esprit. Je ne sais même pas combien de temps je dois me produire. Le son
démarre dans ce cancan de petits grêlons qui ne cherchent qu’à picorer mes
mains nues déjà gelés. Je continu l’expérimentation et je fais des modulations
sans savoir ce que je suis en train de faire. Le micro est à demi enfermé pour
qu’il ne soit pas aspergé d’eau et de grêlons. Ceux-ci cherchent à le frapper comme ils
le font sur moi. Après environ deux minutes, s’en était assez. Je ne savais plus
quoi faire et mes doigts étaient maintenant surgelés, je dois les réchauffer. La
séance est terminée.
Je ferme le micro avec l’intention de ranger tout ça, car
cet enregistrement chaotique ne servira probablement à rien…
Le
résultat
L'expérience
qui suit peut être corroboré par les personnes concernées. Personnellement,
j’aime lire des témoignages de gens qui vivent des expériences subtils mais je
déteste ressentir qu’ils en rajoutent ou dévient les faits pour
«extraordinairer» leur récits. J’évite donc ce genre de cancan, ma vie est
suffisamment passionnante pour que j’éprouve la nécessité d’agrémenter mes
expériences subtiles même s’il semble que j’en reçois une part plus élevée que
la majorité. Sachez que c’est simplement que je suis réceptif, dédié et en
accord avec la réception de ces expériences. En d’autres termes, je les invite dans ma vie car je me suis libéré de mes peurs, de mes croyances et de mes
limites. Je sais que ces mots en apparences prétentieux dérangent certaines
personnes mais ce n’est pas mon problème. J’ai fait mes démarches et je me sens
libre de ce genre de résistances (car ce n’est que ça).
Prenez
quelques bonnes respirations pour libérer les réactions si les derniers propos
vous ont heurtés car la suite demande toute votre attention.
Les
jours qui ont suivis le 21 décembre sont un peu confus dans ma mémoire mais il
me semble que rien de particulier ne se soit produit (socialement). Comme je m’en doutais, le
seul événement essentiel de tout ce cancan de fin du monde est la libération
finale de toutes ces prédictions pathologiques qui empestaient l’esprit de notre
communauté. Nous avions maintenant la joie de passer au moment présent.
Pour
revenir à l’enregistrement du micro numérique, je me suis demandé qu’elle note
pouvais bien détonner le Cumanà fabriqué au hasard par Christian-M D. J’ai pris
mon accordeur et à ma très grande surprise, Christian est arrivé sur un «Mi» d’un
accord parfait. Le «Mi» au-dessus du «La» international pour l’accord. De toutes
les flûtes indonésiennes que je possède (environ 10) aucunes n’arrivent à détonner aussi parfaitement dans sa gamme. Je pensais bien que cet instrument aurait eu un son
beaucoup plus grave. Ce qui est le cas lorsque l’on emploie l’autre main pour
couvrir progressivement son embouchure opposé. C’est ce que j’ai fait
spontanément la première fois.
Je
me suis mis à l’écoute de la trame audio de ce «Mi» précis, gratifié de synchros délirantes.
Avec tous ces bruits de grêlons et de pluie, je ne voyais pas ce que je pourrais
bien en faire.
Soudain, je reçois une forte inspiration complètent folle de combiner la nouvelle orchestration (composé sur le piano du marché de Noël) à cette section de flûte. Comment les
deux pourraient-ils bien se marier ensemble? Ils n’ont aucun lien l’un et
l’autre. Ce sera une catastrophe cacophonique ou il faudrait un hasard démesuré juste pour coïncider sur quelques accords.
Le miracle c’est produit. La patente que j’ai soufflée à 3h33 s’ajuste
parfaitement aux accords de la composition. Pas juste une, tous les accords et à tout moment. La superposition est miraculeuse, parfaite et
non reproductible en laboratoire. Elle sera donc rangée aux oubliettes par la science
moderne qui a horreur des inexplicables et qui fait perdre crédibilité à ceux qui
osent les honorer.
Comment un instrument créé par un artisan à partir du souvenir de l'un et joué
par l'autre pour la première fois peut-il s’ajuster à une composition créer
quelques semaines avant même la création de l’instrument sans aucun paramètre prémédité ??? Pourtant la mélodie et les accords se fondent l’un dans l’autre.
Les modulations finissent tous en consonance sur l’accord suivant dans une
harmonie inexplicable.
Pour le moment je dois me convaincre que les petits
grêlons font partie d’un élément mystique important dont je n’ai pas encore fait un lien particulier pour l’expliquer.
Mais
je n’ai pas terminé avec les cartésiens.
Marie-J
L. Médium alldress
Comme
j’étais invité à donner un concert dans une maison privé, j’ai raconté quelques
détails de mes souvenirs et de mon projet de fabrication à l’hôte qui a
organisé cet événement. Marie-J. est dotée d’un certain sens de la médiumnité.
Elle me sourit et me dit que l’on me remerciait d’avoir ramené cet instrument
dans cette réalité. Je n’ai pas trop compris qui étaient ces «On». Peu importe.
Elle tenta de m’indiquer au mieux que le nom de l’instrument était : Cumanaé… Ce n’était pas claire parce qu’il semblait y avait y avoir un accent
sur une lettre. Je me suis mis au travail et le mot a été retrouvé sur
internet.
J’ai été secoué de constater que «Cumanà» situé au Venezuela est une
ville dont la signification indienne était l’union de la mer et de la rivière.
C’était le seul mot qui commençait par Cuman… et le seul possédant un accent
sur une lettre. Il fallait le faire, avec tous les mots existants, nous sommes aboutis
sur la plus ancienne ville du continent américain et il ne peut y en avoir
qu’une seule qui est la plus ancienne (il y'a combien de villes américaines
déjà ?). L’union de la mer et de la rivière. L’enregistrement sur le bord de la
rivière retrouvait symboliquement tout son sens. Que vais-je découvrir en
fouinant l’historique de cette ville si je m’en donne le temps? *
Notre
cartésien enflé refusera presque toujours de s’associé à des événements subtils
sans une preuve irréfutable mais c’est un passage futile puisque les événements subtils fuient comme la peste le cartésien inepte à les accepter et/ou les comprendre.
Attendre
la preuve des mondes subtils est aussi idiot que d’attendre le train dans le
fond de l’océan. Les mondes subtils n’attendent que notre décision pour
partager notre quotidien. Le courage de refuser la logique est le seul acte pour dissoudre le mur nous séparant de tous ces mondes enivrants. Puisse cette mélodie
qui vous est offert gratuitement, vous apporter le courage d’unir votre cœur et votre esprit sans que le décevant cartésien ne vienne corrompre toutes les
occasions que ces mondes subtils ne cessent de proposer à notre conscience
distraite par les différentes distractions sociales.
Jean-Bruno
Gagnon
Alchimiste
en musique inspirant l’Auto-Guérison
Les Clefs de guérison utilisent le pouvoir de l’intention.
Vous pouvez donc les empreindre de votre pouvoir personnel pour amplifier
leurs effets. Indications pour une libération cartésienne :
Vous munir d’un lecteur et d’écouteur pour l’expérience.
Choisir une date symbolique pour vous. Cédulez ce rendez-vous avec vous-même
pour 3h33 le matin. Vous mettre en situation de recevoir et démarrer la lecture
de la musique.
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de qualité, consultez le site :
*
Au moment où je terminais d’écrire ces derniers mots (septembre 2014) je recevais
un message sur mon Facebook. Incroyable, mon amie médium a retrouvé à ce qui ressemble à
l’instrument sur une vidéo où l’on voit à 1 :33 un indien en jouer. Je
suis sous le choc. Rajoutons donc cet élément sur le paquet de synchros qui se
manifestent pour cette Clef de Guérison.
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