J’avais avec moi les écouteurs, nous venions d’arriver chez
mon amie et le seul élan que je pouvais accomplir à ce moment était de lui
faire entendre cette première version de «Red Moon» que je venais de réaliser. J’en
tremblais intérieurement. C’était intensément vital, je ne pouvais me l’expliquer
et je n’avais aucune autre option devant moi. Chaque seconde qui passait
devenait un retard aberrant dans mon existence. Mon amie aussi Indigo que moi,
se trouvait là, dans la cuisine entourés d’un amas d’instigateurs picorant leurs
suggestions pour tenter de lui soutirer l’explication de ce mal physique qui
l’empêchait de dormir depuis une semaine. Mon intérieur était en larmes sachant
que je ne pouvais participer à cette démonstration de toutes ces optimisations
qui sont insoutenables pour un Indigo. Bien que la vulnérabilité des indigos soit
traduite comme un cri à l’aide, elle amène la plupart des personnes dans une
incontrôlable envie d’intervenir de mille et une façons qui n’est finalement qu’un
désir de guérison personnel que les indigos reconnaissent intuitivement. Leur
nature est ainsi, les conseils et préceptes rutilants concernant leur propre
personne sont des potions imbuvables. Plus pénible que l’alarme que sonne leur
corps.
J’en perdais presque le souffle. Ressentir le chaos chez une
personne vulnérable est aussi une nature de l’indigo. Je m’approchai et supplié
mon amie de venir avec moi, je le fie en tremblant de honte devant tous les autres.
Je me sentais petit, je n’avais rien à suggérer, si ce n’est que de prendre un
temps de silence avec mon amie bleue. Je lui expliquai mon empressement vital
de lui faire entendre cette première version en toute intimité. Même les
artisanes ayant participées à ce cantique n’avaient pas encore entendues ce
premier extrait, rassemblant tout ce qu’il y avait de plus vulnérable, de plus beau
et de plus précieux dans leur interprétation.
C’est avec un bonheur mutuel et renouvelé que nous nous
sommes retrouvés dans la tendresse amoureuse de deux indigos qui parfumait sa
chambre bohémienne. Les indigos sont capables de s’échanger sans même que le contact
soit nécessaire, une forme d’énergie universelle amoureuse dont seul eux semble
avoir le dialecte spécifique.
Après ce moment de reconnaissance, nous entamions l’intention
d’écouter cette première version de «Red Moon». Comme deux enfants s’apprêtant à
déballer un cadeau trop longtemps inconnu qui ornait le dessous d’un magnifique
arbre de Noël. Je lui mis les écouteurs, la regarda dans les yeux pour
ressentir le moment de l’envol encore inexploré.
Je m’approchai d’elle pour que mon oreille saisisse les sons
des mouvements musicaux. Nous étions dans les bras l’un de l’autre et mon amie
bleue dans toute sa sensibilité d’indigo éclatât en sanglots dès les premiers
moments et encore plus intensément où les chants de la grande prêtresse se firent
entendre. Ces pleures d’une intensité impressionnante ébranlèrent presque le
bâtiment. À la fin de la musique, mon chandail était mouillé de précieuses
perles qu’avait données en lâchez-prise mon amie indigo. Bien sûr elle voulut
la réentendre encore et encore. Soudain entre deux partages, un craquement ce
fit entendre dans son coup, endroit où se trouvait une de ses douleurs. Elle prit
conscience avec grand étonnement, que les souffrances qui la tenaillait, venait
de la quitter. Elle put par la suite, dormir une longue nuit reposante et complète.
Comment
s’est manifesté «Red Moon»
Chacune des orchestrations que je ramène des mondes subtils
ont leur histoire. Celle-ci particulièrement étonnante a également la sienne.
Au cours de l’été 2014, j’ai pris conscience de syncronicités remarquables. D’abord
j’allais à l’automne, avoir mes 50 ans.
Moi qui ai cessé de compter les années, celle-ci semblait vouloir à tout
prix se dessiner de façon plus fracassante. J’ai été étonné de constater que
cette année de mes 50 ans, se coïncidait avec une pleine lune. D’autant plus
que celle-ci aura été l'occasion d'observer pour une troisième fois, une super
pleine Lune. Cette pleine Lune de septembre est nommée Lune des Moissons.
Autre étonnement, un mois plus tard dans ce même laps de
temps, nous allions vivent ce qui est nommé la Lune de Sang du mois d’octobre
qui allait donner le titre du cantique «Red Moon».
Le fait qui m’a le plus marqué personnellement, a été cette
période de 2 mois sans qu’aucune inspiration ne puisse émerger pendant ce laps
de temps. Ce phénomène d’absence totale d’inspiration dans une si longue
période ne m’était jamais arrivé. Rien, le néant, le vide absolu. Je ne comprenais
pas ce qui se tramait dans les mondes subtils. Soudainement, en approchant la
soirée de cette super Lune, j’entendis une musique qui me chavira le cœur de
façon inattendu. Je ne pus m’empêcher, avec les larmes aux yeux, de manifester ces
accords que l’on retrouve sur «Red Moon». Il était clair pour moi que cette
manifestation qui demandait à naître, était un cantique. Un chant tiré de la
terre donné à l’humanité pour que celle-ci entende son cri. Et nulle autre que
la grande prêtresse pouvait en dessiner les mots. J’envoyai les accords de
cette expression à mon amie Ève-Marie qui a le don de capter au hasard de la
source divine ce langage qui un jour, sera déchiffré au grand désarroi des cartésiens
béats et essoufflés.
Je gardai précieusement secret à mes amies Artisanes une
mélodie inspiré avec la flûte indonésienne afin leur concéder toute la liberté
d’expression nécessaire pour accéder aux inspirations que nous gracient les
mondes subtils à nos dépend. À tour de
rôle, les artisanes allaient enregistrer, différentes pistes dont
mon devoir était d’en soutirer les moments les plus importants entre toutes les
expressions vulnérables et incertaines que cela suscite.
Je fonctionne uniquement par accord du ressenti. Cette
fonction, de par moi-même, je la fais émerger en demeurant inlassablement au
service de l’humanité. Si mon esprit n’est pas dans cette intention, je ne crée
pas. Je traverse la porte, je m’approche de l'outil mais si mon intérieur n’est pas réceptif
à cette intention, je tourne de bord. Je peux tourner en rond bien des fois
avant de trouver la clef qui me permettra d’entrer clairement dans cette
relation privilégié et qui n’a rien avoir avec ce que je projette dans mon quotidien
à travers ma communauté.
La
charge créative des autres
Un nouvel élément allait maintenant se rajouter à ces moments
privilégiés de créer humblement au service de l’humanité. La capacité de faire la part des choses et d'utiliser les ressources
autour de soi est un principe que
j’honore sans condition. Se trouver des raisons pour ne pas dépasser les
reflets que pourrait nous retourner au quotidien les membres de notre communauté
est une non-action primitive.
D’autres allaient se joindre à ce mouvement et les chemins qu’on empruntés les différents intervenants subtils dans la vie de ceux que j’appelle les Artisanes de l’Estrie, on leur étonnantes façon de tracer des routes sinueuses qui trouvent leur sagesse dans la patience que l’on veut bien s’accorder pour les observer. Chacune ont sans aucun doutes, rencontrés quelques résistances personnelles mais elles ont aussi toutes trouvées un moyen de les transcender pour le temps nécessaire à ce que l’émergence d’une inspiration se manifeste dans notre humanité. Je reconnais en chacune d’elle une faculté qu’eux même ne peuvent entrevoir de façon évidente. Construit sur la grâce, la puissance et la finesse, les Artisanes ont données un présent de vulnérabilité à notre humanité. De grâce honorez ce rassemblement avec reconnaissance. Le boomerang de l’intention vous reviendra amplifié de votre semence initiale.
D’autres allaient se joindre à ce mouvement et les chemins qu’on empruntés les différents intervenants subtils dans la vie de ceux que j’appelle les Artisanes de l’Estrie, on leur étonnantes façon de tracer des routes sinueuses qui trouvent leur sagesse dans la patience que l’on veut bien s’accorder pour les observer. Chacune ont sans aucun doutes, rencontrés quelques résistances personnelles mais elles ont aussi toutes trouvées un moyen de les transcender pour le temps nécessaire à ce que l’émergence d’une inspiration se manifeste dans notre humanité. Je reconnais en chacune d’elle une faculté qu’eux même ne peuvent entrevoir de façon évidente. Construit sur la grâce, la puissance et la finesse, les Artisanes ont données un présent de vulnérabilité à notre humanité. De grâce honorez ce rassemblement avec reconnaissance. Le boomerang de l’intention vous reviendra amplifié de votre semence initiale.
De mon côté, j’ai vécu ce mixage comme une œuvre casse-tête
où ma tâche était de découvrir qu’elles bribes me donneraient l’indice du
résultat qu’œuvrait les mondes subtils. Apprendre à transcender les inconforts de chacune dans
cette réalisation, fut un défi où ma propre vulnérabilité mais aussi mes
nombreuses aventures créatrices m’ont été d’une grande aide. Jamais je ne craindrai
la vulnérabilité soutiré des sons d’un vieux crin d’un cheval partie en Kaval
chercher la grande prêtresse apeurée de sa divinité, à peine semi-caché dans ses mots
couverts.
-Jean-Bruno Gagnon
«Red Moon» à une durée finale de 6 minutes
Témoignages
- «L'extrait
est magnifique merci beaucoup et bravo pour ce mélodieux travail» - S.C.
- «C’est beau ça fait chaud à mon cœur. Merci!» - C.L.
- «Grâce et puissance... on ne saurait mieux qualifier. J'en ai des frissons, lorsque ta musique est accompagnée par l'une de ces voix magnifiques! BRAVO» - L.S.
- «Wow! C'est vraiment beau la composition Red Moon! Bravo!» - G.S.
- «C’est beau ça fait chaud à mon cœur. Merci!» - C.L.
- «Grâce et puissance... on ne saurait mieux qualifier. J'en ai des frissons, lorsque ta musique est accompagnée par l'une de ces voix magnifiques! BRAVO» - L.S.
- «Wow! C'est vraiment beau la composition Red Moon! Bravo!» - G.S.
Je
suis un enfant Indigo de première génération. J’ai mis du temps à comprendre ma
différence. Je suis de moins en moins seul sur ce plan et je vous reconnais
dans cette communauté, précieux comme les plus importants diamants de ce
monde... – Jean-Bruno Gagnon
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