Nous
sommes en Janvier 2014, il est exactement 3h33 (encore ce chiffre) du matin nous arrivons à a
maison. Nous venons de l'hôpital, 8 heures passés dans ce lieu étrange pour moi.
Le pianiste que je suis est hors service ou plutôt ces doigts. Un pot de vitre c’est
cassé entre ses mains. Des points de suture à un étrange endroit (une dizaine à
la base et au tour d’un doigt). Je vais
garder mon doigt mais nous devrons user
d'imagination pour générer dans les prochaines semaines... Je ne pourrai
accomplir de prestations, ni au piano, ni à la flûte. Nous annulerons et
reporterons. Drôle de coïncidence, les prochaines semaines est un moment ou Émaël
(ma douce) n’a plus la plupart de ses clientes régulières en massothérapie car
la majorité partent en vacances. Nous en profitons habituellement pour les
prestations, mais pas pour cette année. À mon premier réveil, j'ai un demi-mal
de dent dans ma main. La cuisine ressemble à une scène de ménage sanglante avec
la vitre cassé et le sang. Le mien, celui que je ne vois jamais. Je me suis
fait ça comme un grand presque tout seul. J'arrive à écrire, je suis droitier
mais c'est la main gauche qui a le plus écopé. Celle des accords en arpège sur
le piano, celle du cœur. Le côté de moi qui depuis plusieurs semaines a
délaissé le prendre soin de soi pour les autres. Le soleil lui, garde cet
équilibre en permanence. Merci conscience divine pour ce signal clair, je
capte. Je vais équilibrer ce score dans pas long. L'histoire qui suit n'est pas
banale.
Soirée
cercle de femme interrompue
J’étais
seul avec les deux enfants, David le plus jeune a 6 ans. Il est un peu
traumatisé car c'est lui qui m'a passé l’énorme pot de vitre avec mes gros yeux
en désaccord car moi je lui demandais de me donner les petits bols de bois sur
la table, pas ce mastodonte en verre 2 fois haut comme sa tête. J'ai dû lui
parler clairement en partant à l'hôpital pour lui faire comprendre que c'est
moi qui a cassé le pot pas lui, et qu'il n'a rien avoir là-dedans.
Au
moment du bris, un genre de choc émotionnel s’est produit. Même en y repensant
longuement car je n’ai jamais échappé le vase. Il était bien encore à hauteur
de mon thorax. Ce
soir-là, je n’étais pas seul. J’arrive à exprimer qu’il y avait deux énergies
sombres de chaque côté du vase au moment où j’approchais l’autre comptoir pour
le déposer. Je sais, c’est étonnant et ça peut sembler effrayant mais pas pour
moi car il y avait bien également une énergie de lumière au-dessus de moi,
celle qui a soulevé la partie du dessus avec le lourd couvercle pour la
projeter en avant sur le comptoir. Tout le reste est allé par terre (Je
reviendrai sur cette version subtile un peu plus loin.) Sur le coup, en état
d’étonnement, je n’ai pratiquement rien senti, pas de douleur aigu. «Ha! Ok, je
me suis coupé semble-t-il. Ouf! Je l’ai échappé belle!» Et je me dis ça avec le
choc de ne rien comprendre comment le vase a pu éclater comme ça tout seul. Je reconduis
ma main en me retournant vers le lavabo pour la nettoyer un peu avec l’eau du
robinet. «Ho! Mais ça saigne encore… Ho! Mais…» Je prends mon autre main pour
la soutenir et me diriger, je ne sais trop où. Je regarde. Une vision d’horreur
apparait devant moi. Comment un doigt peut-il être autant tranché à sa base?
Est-ce possible? Je n’arrive pas à comprendre. Quelle sera donc la suite des
prochaines minutes, des prochaines heures et des prochaines semaines. Quel
verdict ou diagnostic ai-je devant moi ? Pour un bricoleur, pour les plus intrépides,
ils tiendront leurs clous différemment avec la même main dans une semaine. Mais je suis pianiste et flûtiste. Je file à
la chambre de bain en contournant les obstacles humains ou non. Je mouille des
petites serviettes, me redirige vers la salle à dîner. Au passage, je crie à
Caïla (7 ans) d’arrêter de passer la balayeuse dans sa chambre, il voit le pot
en miette et ne comprends plus rien lui non plus. Il y a du sang à tous les
endroits où je passe. De grosse goutte sur le plancher. David me demande s’ils
vont pouvoir regarder le film comme prévu, il est mélangé et sous le choc. Je
ne me souviens plus vraiment de ma réponse, je leur dis de me laisser appeler
quelqu’un. Compliqué de tenir les serviettes et de soulever le combiner pour
composer. Mais appeler qui ? Émaël est partie depuis presqu’une heure elle doit
être arrivé à son cercle de femme. J’ai regardé par la fenêtre pour voir si mes
voisins étaient présents. Une seule voiture suffirait sur les 4 possibles. Il y
en a une. Sur le téléphone, je m’en tiens au défilement des derniers numéros qui
ont appelés, ce qui me permettra de recomposer d’une seule touche. Ça
défile :
NOM
CONF
LONG
DISTANC
UNKNOW
PRIVATE CALLER
UNKNOW
PRIVATE CALLER
«Hey!
Simonac…»
MALCOM
UNKNOW
«Cr…»
LONG
DISTANC
PRICHARD
C - «Oui ok c’est bon…»
Notre
amie de quelques maisons plus loin répond, elle comprend assez vite l’urgence
dans mon explication et se présente après avoir organisé le gardiennage de tous
les enfants concernés. Georges, notre ami, aura l’honneur de cette tâche.
Je
tente de rejoindre Émaël sur son Cell. : Pas de réponse. Je tente de la
rejoindre par le Cell de Judith avec qui elle est partie à ce cercle de femme. :
Répondeur. Je dois faire vite car elles doivent être presqu’arrivé et si le
cercle commence, plus moyen de les rejoindre. Je cherche dans le bottin en
désespoir de cause, le numéro de Nadège (là où est organisé l’événement). Il y
en a 2, je choisi au hasard ou au ressenti. Par le changement de sonnerie, je
me rends compte que l’appel est transféré. Mes espoirs diminuent. À l’autre
bout de la sonnerie, Nadège prends rarement (où jamais) les appels à ces
soirées. Émaël venait d’arriver. Sans savoir pourquoi, Nadège réponds…
Un
bâtiment peu fréquenté
Nous
sommes devant l’hôpital, dans la voiture de ma voisine. Émaël arrivera dans une
quinzaine. Devrais-je rentrer dans ce bâtiment sachant les heures d’attente à regarder
la Tivi défiler 52 fois les mêmes nouvelles, à «dépatienter» et ressentir tous
les autres condamnés comme moi? Le trajet a permis un certain dépôt pour
commencer à observer. Mon amie me propose un traitement énergétique qui ne lui
ait pas venue à l’esprit dans l’urgence de la situation. Ok, en attendant
Émaël, on regarde cette possibilité. J’ouvre mon bandeau fait de serviette.
-
«Hooo! NON! Toi tu rentres là»
Ok, c’est clair pour elle.
Je rentre dans le bâtiment
- «Ressentez-vous
ceci?»
- «Oui,
je crois bien»
- «Sentez-vous
vraiment même si je ne fais qu’effleurer votre doigt?»
Quelques
questions, bandage, recommandations et l’attente.
Je
vous passe les retrouvailles amoureuses. Émaël a conduit sans trop savoir, mis
à part que je me suis coupé de façon suffisamment importante pour qu’une
dizaine de personnes soit impliqué dans un changement d’horaire. Quoi qu’il en
soit, au cours de la soirée et des syncronicités, je relève ceci.
Les
interventions subtiles
Après
un temps d’attente et avoir revue les nouvelles 4 ou 5 fois, Émaël me propose
un traitement énergétique. Nous procédons. Émaël a déjà assez de puissance
curative à ce
niveau. Alors je me dis «Il s’agit bien de mon corps, pourquoi ne pourrais-je pas recommander au vide moléculaire de se rediriger vers le reconditionnement de tissus». Quelque chose du genre. Un genre de bulle s’installe où nous sommes spontanément séparés de notre environnement. C’est un peu étrange, je n’entends plus la télé et seul ces mots provenant de Sophie Thibault (la lectrice des nouvelles) arrive à ma conscience : «Je suis avec vous». Je n’ai rien capté ni avant, ni après. Je nous sens pas seuls. Nous terminons le traitement et tout reviens à l’anormalité (j’utilise maintenant ce terme qui me semble humoristiquement plus juste avec mon évolution intime).
niveau. Alors je me dis «Il s’agit bien de mon corps, pourquoi ne pourrais-je pas recommander au vide moléculaire de se rediriger vers le reconditionnement de tissus». Quelque chose du genre. Un genre de bulle s’installe où nous sommes spontanément séparés de notre environnement. C’est un peu étrange, je n’entends plus la télé et seul ces mots provenant de Sophie Thibault (la lectrice des nouvelles) arrive à ma conscience : «Je suis avec vous». Je n’ai rien capté ni avant, ni après. Je nous sens pas seuls. Nous terminons le traitement et tout reviens à l’anormalité (j’utilise maintenant ce terme qui me semble humoristiquement plus juste avec mon évolution intime).
Nous
finissons à passer dans une salle où une infirmière me prépare. La Docteure
suit. La Docteure est catégorique, je jouerai du piano le mois prochain.
J'avais ma main gauche aux soins d'une déesse chirurgienne et ma main droite
aux soins énergétiques d'Émaël.
Nous
arrivons au moment de la suture après l’exécrable moment des aiguilles pour engourdir.
Je suis en exercice de visualisation, idée inspiré par Émaël et très acquiescée
par notre couturière. Elle ne demande pas mieux que le patient soit distrait pendant
qu’elle procède à cette chirurgie mineure somme toute. Étrangement, je suis constamment dérangé dans
ma visualisation par une sensation forte de lui poser une question. Une
question qui n’a aucun sens pour ce moment. C’est envahissant et même
insoutenable. Je ne me bats plus, j’acquiesce. Après tout, j’ai déjà vu pire et
qu’ai-je à perdre ? Je ne suis qu’un hurluberlu pour une grande partie de la
communauté et c’est correct. L’hurluberlite, c’est de plus en plus contagieux et
la détestable maladie se répand de jour en jour.
J’explique
à la docteure à propos de ma question. Que je suis désolé de paraître étrange,
que j’en suis conscient, que je ne suis pas médium mais que j’entretiens un
intuitif vivant quotidiennement et lui demande la permission de poser cette
question qui n’a aucun rapport avec la situation présente et qui peut être même
dérangeante. Elle accepte. Après tout,
elle n’a aucun risque, nous sommes seuls avec Émaël même pas une infirmière et c’est
moi qui suis en situation vulnérable. C’est elle qui a la possibilité entre ces
mains, de changer ma vie à jamais.
-
«Croyez-vous
aux extraterrestre ?»
À
peu près tout le monde est sur le choc mais tous font semblant que c’est bénin
moi inclus. J’ai choisi mes mots, j’ai bien utilisé le verbe croire dans ma
question.
-
«Ho!
Nous dans notre métier très cartésien… Je pense qu’il y a de la vie dans
l’univers mais à savoir s’ils viennent jusqu’ici pour vous voir, je ne sais pas
tellement»
Un
genre de réponse comme ça. Je n’ai pourtant pas mentionné qu’il venait me voir.
Mais bon, je suis un hurluberlu, pas grave si la doc pense que je suis visité,
ça reste juste drôle.
La
réflexion la plus importante que j’ai eue par rapport à cette expérience est la
suivante :
Il y
a trente ans, jamais je n’aurai pu poser cette question à un corps médical et
jamais celui-ci n’aurait pu me répondre si calmement que : «Oui, il y a sûrement de la vie dans
l’univers».
Il y
a trente ans, avec ce genre de réponse, le corps médical en question aurait été
gravement atteint d’une hurluberlite aigu. Les choses se sont modifiées. Les
cartésiens ne peuvent plus maintenant affirmer avec autant de conviction qu’il
n’y a pas de vie dans l’univers sans passer pour des cons. Les choses se sont inversées
dans une certaine majorité et ce n’est pas terminé. Est-ce que la Docteure aura
une expérience Ovniesque dans quelques jours qui la brusquera davantage dans
ces convictions ? Peut-être, je n’en serais pas surpris. Le cours de ma vie à
toujours ressemblé à ça…
La
scène de crime
Un
combat entre l’ombre et la lumière?
La
peur des ombres
Psychothérapie
personnelle pour la nouvelle route
Maintenant
que le blitz est passé, il nous faut percevoir les résultats. Le résultat est
que nous avons rencontré une personne pour négocier la courbe de ces
changements subits. Comme il n’y a plus de pianiste ni de prestations dans les
prochaines semaines, nous déboursons sur le champ 500$ plutôt d’en recevoir
3000$. Condition indirect, je suis en ce moment avec des projets qui ne seront
pas payant à court terme car Musicdream connait une répercussion hors frontière
en ce moment. Il fait son chemin et je le suis. Dans le même élan, Émaël n’a
pas ses clientes régulières en massothérapie pour les prochaines semaines. Presque
tous en vacances. Belle situation.
Avec
autant de syncronicités, il est tentant de se refermer dans le silence. J’y
vais donc en sens inverse. Adroitement ou non, je publie tout et tout de suite notre
situation avant que la logique ne face ces dégâts habituels. Je sais du même
coup que je ne pourrai éviter les inévitables jugements que j’entendrai à
chaque fois que je serai distrait. Que j’entendrai les interminables théories
de tous les pseudos-analystes qui n’ont que leurs propres honte de ce qu’ils
n’ont pas osés accomplir. Leurs propres inconforts et limitations comme miroir
inavouable. Leurs propres peurs qu’ils nourrissent à tours de bras. Tant mieux.
Combien de gens ai-je vu s’enfermer des mois durant dans un silence inutile
avec un résultat aussi inutile. L’étirement masochiste d’une fausse noblesse
imposé par la conscience sociale alors que c’est une invisible honte qui en ait
la vraie motivation. Je lance donc publiquement l’invitation de découvrir
Musicdream pour nous aider devant cette pente à gravir. J’appelle
cette démarche : La semence de lumière sur ce qui veut prendre les couleurs du noir silence.
cette démarche : La semence de lumière sur ce qui veut prendre les couleurs du noir silence.
Cette
action de dévoilement n'est qu'un gage envers soi-même pour une promesse
d’action pour soi-même. Rien à voir avec les autres. Peu importe leurs réactions,
actions ou inactions car c’est chez vous que l’inspiration et l'énergie se manifestera. Je sais par expérience que cet effort met en place des chemins
non prévus. Comme toujours, ces chemins se sont manifestés en labyrinthes
indéchiffrables. Vous en découvrirez certainement dans les prochaines semaines. C’est le
miracle de la lumière et la défaite de l’ombre. Je n’arriverai jamais à tout
décrire tout ce que nous avons vu s’accomplir. Une seule semaine à suffit pour
retourner la situation et se retrouver en meilleur posture qu’avant
l’événement. C’est la honte accompagnée de ces interminables prétentions qui a
perdue. Je ne vois que de la lumière et ça, je le dois à ma démarche et à
personne d’autres.
Jean-Bruno Gagnon
Composition, orchestration
Trames musicales pour méditations guidées, thérapies, rémission, hypnose.
Alchimiste en musique d'auto-guérison.
Trames pour film, vidéo.
Montage audio-visuel.
Site : www.musicdream.sitew.com
Composition, orchestration
Trames musicales pour méditations guidées, thérapies, rémission, hypnose.
Alchimiste en musique d'auto-guérison.
Trames pour film, vidéo.
Montage audio-visuel.
Site : www.musicdream.sitew.com
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