Que répondez-vous à la question : As-tu la fibre
paternelle?
Depuis
quelques années, je pense bien que m’a réponse aurais été en toute honnêteté «Pas
trop non» et qu’une bonne partie des personnes qui me connaissent seraient
probablement assez confortable avec cette simple réponse et encore plus mon
amoureuse. Un gars pas trop social et qui en a plein son casque assez rapidement
quand ça cri trop, quand c’est trop en désordre ou quand ça devient turbulent. J’ai
le bougon assez rapide avec les enfants. Plus vite à dégainer des consignes
qu’à les écouter. Donc «Pas trop non» mesuré dans un quotidien banal est la
réponse juste qui convenait. Mais ça, c’était avant ces événements du Jardin
communautaire qui m’ont apporté un regard différent sur ce que je suis ou
plutôt de qui je suis. Je me rencontre que je n’éprouve pas constamment le
besoin de colporter une image de bon parent. Qu’est-ce qu’un bon parent? J’ai
lu quelque part que l’on n’est pas un bon parent mais on le devient. Sûrement.
L’expérience du Jardin communautaire
Nous
étions dans le silence du jardin en ce beau dimanche à 11h00 AM jusqu’à ce que
je m’interroge sur le bruit de fond des paroles de cette dame qui parlait en
anglais (une voisine du jardin). J’ai demandé à Émaël si celle-ci s’adressait à
nous au cas où. Eh bien oui, semble-t-il, elle se plaignait de notre
présence??? C’était à n’y rien comprendre. Elle était saoule.
C’était assez
haineux comme propos et assez relevé. Nous avions les enfants et elle a essayé
tous les trucs de manipulation et d’intimidation inimaginable. Honnêtement,
n’ayant vue d’autre, je me suis plutôt amusé de la situation. Je lui disais
simplement qu’elle avait beaucoup de chose à dire et qu’elle était en forme
aujourd’hui. Comme elle continuait ces cris et que je savais que peu importe la
réaction que nous allions avoir, celle qu’elle recherchait surtout, c’était que
l’on baisse la tête en silence et en inconfort (continuant et jubilant de satisfaction).Mal en prie pour elle, je lui ai répondu toujours
imperturbable que je pensais qu’elle n’avait pas terminé et qu’elle en avait
encore à dire. Elle m’a traité de trou-de-cul en disant que c’est ce que je
montrais aux enfants à devenir (autre tentative de manipulation inefficace sur
moi) je lui ai confirmé que j’étais un trou-de-cul et que j’élevais une famille
de trou-de-cul de tout façon. Comme rien ne fonctionnait, elle a menacé
d’empoisonner notre jardin (en sacrant bien sûre). Elle m’a dit à la fin que
tout ce qu’elle demande est d’avoir une journée, le dimanche sans que personne
ne soit dans ce cr… de jardin. Je lui ai répondu assez fermement que c’était
son choix d’habiter là, que j’avais payé pour mon terrain et qu’elle ne pouvait
pas plus empêcher qui que ce soit de passer sur la piste cyclable (juste à
côté) et que tant que je serais un trou-de-cul je continuerai à venir 7 jours
sur 7 si j’en éprouve le désir. Pour les parties les plus méprisantes, je me
suis toujours placer devant elle parce qu’elle cherchait à intimidé les autres
membres de la famille. Nous avons terminé ce que nous avions à faire et sommes
partie.
C’est
sur l’avant dernière phrase que débute ma réflexion et toutes mes surprenantes actions
et réactions qui ont suivis. Comme Émaël était assez intimidé et troublé par
l’ivrogne du jour et qu’elle craignait un traumatisme sur les enfants, je lui
ai dit que c’est uniquement notre réaction face la situation qui le déterminerait.
Je l’ai rapidement convié à se relever et rester de marbre face aux menaces
mais joviale dans notre tâche. Je me rencontre aujourd’hui que nous étions en
état de crise, agressé injustement malgré notre plein droit de présence, en
besoin d’aide urgente de notre communauté environnante et que toute mon énergie
a été consacré à désorganiser les tentatives intimidantes de notre agresseur
pour protéger le délicat équilibre et le besoin de stabilité que demandent des
enfants. Je n’ai rien vu venir, tout s’est installé rapidement sans jamais
avoir la chance de réfléchir. Je peux dire que Caïla est plus fortement relié à
sa mère et David mieux équilibré entre moi et Émaël. Celui-ci (David le plus
jeune) s’en est assez bien sorti. Alors que nous semions des haricots pour
terminer la tâche, le petit
bonhomme nous a articulé l’expression : On va semer des graines de
trou-de-cul. Les éclats de rire issu de cette spontanéité délirante est le seul
bruit que nous avons fait en famille dans cette avant midi au jardin car nous
étions franchement archi silencieux même s’il était 11h00 à notre arrivée (pas
7h30 AM).
Pour
Caïla ce fut malheureusement bien différent. J’ai présumé que Émaël transmettait suffisamment d’énergie de quiétude dans la situation. Moi j'étais déjà trop
absorbé avec la quadruple tâche Jardin-Attitude-Protection-Ivrogne.
Nous
avions deux transports différents, je suis repartie avec la voiture et eux
avaient leur bicyclette. Je n’ai pas assisté aux pleurs de Caïla traumatisé quelques
rues plus loin. Sa journée et sa nuit fut dure et assez étrange dans sa petite
tête d’enfant.
Silence VS
lumière
Mes
premiers gestes ont été de partager notre histoire (texte ci-haut) dans un
Groupe Facebook style babillard communautaire et d’écrire aux responsables du
Jardin communautaire pour m’assurer que cette situation ne devienne pas un
secret ou ne s’incruste sournoisement dans un silence mortel. Sortir du silence
est la chose à faire vous pouvez en être certain. Ne jamais non plus laisser quiconque
vous dicter la voie par lequel vous le faite car tout ce qui voudrait être tue
a besoin de lumière en toute urgence. La réponse des responsables du Jardin fut
immédiate et rassurante puisque la voisine n’en n’était vraiment pas à son
premier outrage. Mettons que nous pouvons dire que la dame en question est
actuellement plus dans le trouble que nous, même si nous avons décidé de
refuser de porter plainte malgré trois appels du répartiteur de la SQ (police) pour
nous inciter à le faire. Il n’y a aucun intérêt pour nous d’exclure de son
logement une pauvre femme blessé qui n’a trouvée rien de mieux que de crié dans
sa cours cette matinée-là. S’automutilé davantage dans la longueur et la
frustration d’un système judiciaire avec toute sa complexité n’est pas une
mince affaire. Mais je peux comprendre que les organisateurs du jardin et les
habitants du complexe de personnes âgés (où se trouve le jardin) sont
traumatisés par les injures incessantes de leur voisine qui soit dit en passant
est loin d’être désagréable une fois dessaoulé à ce que j’aurais recueilli comme
info (ce qui pour moi va de soi, un gars saoul c’est ça).
Pour
ce qui est de Facebook, ça c’est une belle affaire. Ça réveille la communauté. D’abord
vraiment plus efficace et plus rapide que le système judiciaire ou la police
(sans méchanceté envers eux) Le fait de briser le silence à l’intérieure de sa
communauté est le geste le plus viable à accomplir malgré les contrecoups et la
forte probabilité de dérision ou d’indifférence. Comme l’exprime ce
chercheur bien connu dont je garderai le
nom étant donné la relation privilégié « Les
personnes qui s’opposent de façon indirect ou farouchement aux efforts de
dénonciations, ne font que démontrer leur propre panique pour tous les
squelettes qu’ils préfèrent gardés cachés et qu’ils souhaitent que jamais
personne ne découvre »
Une leçon à retenir
Dans
notre cas, d’abord toutes les personnes qui ont étés traumatisés et restés
emprisonnés dans le silence de leur situation avec cette voisine ont
soudainement pu expérimenter une libération obtenu spontanément par ce
dévoilement inespéré. Ces personnes étaient complètement encombrées dans la
douleur, l’incompréhension et l’isolement crée par le silence ou la longueur d’un
système favorisant souvent l’agresseur. Ensuite, c’est la police elle-même qui
nous a joint suite à une intervenante de région qui a lu le poste et qui nous
demander la permission de transmettre notre expérience à qui de droit. J’ai
laissé le poste sur Facebook à peine 48 heures le temps que l’énergie déploie
son œuvre. Après ça, je l’ai retiré. C’était suffisant. Ça devenait une perte
de temps que de commencer à répondre aux quelques pseudo-intervenants avec leur
signaux grimacés dissimulant mal leur inconforts évidents de doctrines
arriérés. Mais la généralité des commentaires étaient correctes pour la majorité. Il est certain que si j’avais
été seul dans le jardin, mon témoignage aurait été très différent. Deux petites
phrases presque burlesques auraient été suffisantes. Personnellement, je suis
plus du style hoponopono et j’opterais pour aller porter toute ma récolte de légumes
à la dame en question en lui disant «C’est pour vous» avec le sourire. Les
suggestions sont toujours de bonnes intentions mais souvent les personnes
ne réalisent simplement pas que c’est très différent que de lire une situation
dans le confort de sa maison que de la vivre de façon non préparé avec la
confusion, les circonstances multiples et l’état qui n’est pas celui d’avoir
choisi d’ouvrir son ordinateur. On ne peut pas en vouloir aux personnes de ne
pas avoir ce discernement à l’esprit 24h sur 24h. Il faut leur rappeler
simplement. D’autres s’inquiétaient pour les menaces d’empoisonnement, j’ai
rappelé que ça ne restait tout de même qu’une personne saoul qui criait dans sa
cour.
Nous trouvons tout de même regrettable
que si peu de connaissances de notre cercle ne s’est informé de notre
condition. Que du silence témoignant de l’habituelle omerta ou du « je
préfère ne pas trop me mettre le nez dans ça». Je sais très bien que la forme
choisi pour sortir du silence ou pour plutôt pour ne pas y entrer à énormément
dérangé. Je me suis défendu seul contre ce que j’appelle affectueusement maintenant
des anémoneries mais je continuerai de mon côté à toujours encourager sans
condition toutes les formes de sorties du silence en ce qui concerne des
situations où il y a eu interaction. Le contraire de ce que la majorité
souhaite car c’est toujours encore la peur du conflit qui est le chien de garde
et la résistance du passage à la lumière.
Je
continue à ne pas comprendre la population qui se frustre à tour de bras de
découvrir des omerta dans des commissions d’enquêtes créés pour les distraire
puis s’offusquer trente secondes plus tard sur des personnes qui tentent
désespérément de sortir du silence pour des situations dans leur propre
communauté. Je peux comprendre une exaspération pour des petites crisettes intérieures
personnelles où il n’y a même d’interaction (quoique ça peut aussi être parfois
une très bonne démarche si ce n’est pas une habitude plaintive) mais pour des
interactions inattendus et fortement relevés, je continuerai à toujours faire un
effort malgré l’aversion engendré, de commenter ou au moins d’encourager la
sortie du silence surtout si je perçois que le sujet partagé dérange et que la personne
commence à subir la désapprobation des omertatiens. C’est exactement ce que je
pense et personne ne me fera jamais changé d’idée là-dessus. La peur du conflit
est une peste viscérale que notre peuple a besoin de guérir depuis des
millénaires.
Le courage de sortir du silence
Mon
expérience dans cette aventure m’a démontré tout le courage que doivent
déployer les personnes qui dénoncent leur agresseur. Bien sûr celui d’aborder
la police, de formuler une plainte, d’affronter le système judiciaire est une
chose mais ce qui attend la victime, c’est
la réaction de son entourage et de sa communauté. C’est là que se produit les
pires viols collectifs.
Je
ne suis pas thérapeute mais j’ai dû étudier longuement une période de ma vie
sur la manipulation, la perversion mental et l’aliénation pour apprendre à me
désensibiliser car j’étais assez vulnérable aux agressions. Une des choses les
plus précieuses que j’ai apprises est la
trop rare compétence de pouvoir gérer l’état de victime. D’abord et avant toute
chose, une aide noble et de qualité ne cherchera jamais à donner de conseils face
à un effort de dévoilement (peu importe la forme ou l’habilité à le faire) Le
premier réflexe d’un réel aidant sera de déclarer l’état de victime immédiatement
et d’encourager pleinement la divulgation. Elle reconnaîtra agresseur et
agressé de façon délibéré. La libération de tous les partis se trouve dans
cette formulation. Elle ne tentera jamais de diminuer ou de dissimuler le
traumatisme si celui-ci s’est malheureusement instauré malgré les précautions et
les évitements. Elle cherchera même à la nommer si elle perçoit la moindre
petite racine de celle-ci et elle ne le fera jamais publiquement pour montrer
sa compétence. Elle le fera prestement mais en isolement dans un cadre où la
personne sera en situation de pouvoir s’affranchir. Ces anges avec ces rares capacités
sont malheureusement trop rares mais il y en a vous pouvez
en être sûre. Savoir les détecter parmi tous ces pseudo-aidants n’est pas une mince affaire. D’une certaine façon, il en va de même d’une communauté.
en être sûre. Savoir les détecter parmi tous ces pseudo-aidants n’est pas une mince affaire. D’une certaine façon, il en va de même d’une communauté.
Un entourage viable ne
cherchera pas à atténuer ou dissimuler dans l’omerta un drame. Encore moins en
détournant malicieusement l’altercation de quelque façon que ce soit. C’est à la victime qu’appartient l’occasion de
disculper l’agresseur de ses actions. À personne d’autre. Une majorité de situation n’aurait pas besoin d’un système judiciaire si ce
concept était compris et honoré. Encore trop de pseudo-aidant s’improvise
thérapeute en sur-violant la victime. Il
lui subtilise le seul constat précieux comme une perle et qui revient
uniquement à la victime de discerner. Soit celui de découvrir qu’elle est la
créatrice de sa condition. Le pire viol à accomplir au monde est de lancer
cette réplique à une personne encore en état de victime. Tant qu’à moi ce
vampirisme immonde serait passible d’emprisonnement à vie bien avant d’autre
crime.
Retour en arrière
Pour
revenir au plus grand (Caïla) dans la même journée, nous avons été près d’une
rivière dans un boisée rejoindre des connaissances. Soudainement Caïla a crié
après David de façon assez semblable de l’ivrogne du jour. Tous ont été étonnés
moi inclus. J’ai constaté de
plus en plus à quel point Caïla fut affecté par la situation. La nuit pendant mon absence, il est allé rejoindre Émaël une demi-heure pour se rassurer (chose qu’il ne fait jamais) Ensuite le plus étonnant pour moi fut de remarquer un changement d’attitude envers moi. J’ai été ému de constater avec quelle douceur et respect il m’abordait. La nuit suivante j’ai témoigné à Émaël de ce changement et lui ai fait part de mes réflexions avant de me mettre à pleurer.
plus en plus à quel point Caïla fut affecté par la situation. La nuit pendant mon absence, il est allé rejoindre Émaël une demi-heure pour se rassurer (chose qu’il ne fait jamais) Ensuite le plus étonnant pour moi fut de remarquer un changement d’attitude envers moi. J’ai été ému de constater avec quelle douceur et respect il m’abordait. La nuit suivante j’ai témoigné à Émaël de ce changement et lui ai fait part de mes réflexions avant de me mettre à pleurer.
Je
lui ai dit que Caïla venait de comprendre que derrière son bougon de père obscure
se cachait un être qui en situation de danger serait devant lui sans hésiter et
sans relâche même si je devais perdre un à un toutes les parties de mon corps
jusqu’à mon dernier souffle. Que si une personne attaquait de près ou de loin
lui-même ou son frère, que je serais sans merci autant pour mon corps aussi
frêle soit-il que l’agresseur peu importe sa taille ou sa subtilité. Au jardin
communautaire, je peux vous assurer que la largeur de mon champ aurique était
d’une telle ampleur que l’agresseur n’avait aucune place où se faufiler sans
avoir à s’épuiser complètement pour le contourner.
Même
si ce n’est pas une garanti, j’ai compris qui j’étais en situation d’urgence en
dehors de mon quotidien banal. Car je suis assez mou dans la vie, flexible,
adaptable et même peureux, pissou mettons. Mais aussi, il m’en faut
habituellement énormément pour m’atteindre ou m’ébranler. Mais ma rogne devant
une subtile injustice fait envers une personne vulnérable est sans limite et la
mort ne sera jamais une option plus évitable que de passé le reste de mes jours
avec le souvenir de mon amer stagnation généré pas la peur de mourir ou de
souffrir.
Je
pense que je dois cet héritage à la réaction que ma mère (enceinte de moi) a eu
en entendant le médecin lui exprimer qu’il valait mieux ne pas accoucher de
cet enfant étant donné son âge avancé. Ouf! Qu’il a déguerpie du paysage
celui-là. Il est vrai aussi que je porte en permanence le souvenir d’une lâcheté
personnelle qui est devenu avec le temps un précieux gage d’intégrité.
Dans
ce sens la dame en douleur elle-même est devenue un merveilleux outil de
Guérison. Sûrement que nous célébrerons ensemble notre guérison mutuelle dans
pas si long.
Ce
qui suit n’est pas le gage mais pour vous dire à quel point j’étais pissou, je
me souviens étant jeune, qu’un de mes jeux préféré était que nous allions nous
amuser dans des maisons en construction. J’étais toujours celui qui insistait
pour que nous y allions. J’avais le don de toujours trouver une fenêtre pour y
entrer. Un de ces soirs j’avais convaincu mes amis d’entrer dans une future
maison malgré un danger à haut risque d’être surpris. Ce qui devait arriver
arriva. Le propriétaire se joint à la fête avec ces phares de voiture arrivant
comme une sirène de fin du monde. «Comment sortir d’une maison pour les
nuls» aurait pu être écrit ce soir-là. Une demi-douzaine de p’tits gars
sortaient de partout à la fois comme des vers en panique dans une pomme
empoisonnée. Le plus invraisemblable est que nous étions à bicyclette et comme
j’étais dans une panique innommable, j’ai sauté par-dessus la mienne pour m’enfuir
plus vite mais tout en criant à mon ami derrière de l’apporter avec lui. Vous
avez bien lu. Le pauvre gars l’a fait et s’est ramené de peine et de misère
avec les deux bicyclettes (la mienne et la sienne) pendant que le petit lâche
se sauvait pour allait trembler sa peur derrière un arbre. Avec un ami comme
moi, vous n’aviez pas besoin d’ennemi. Tout en un. Même à cette époque je n’en
revenais pas comment je pouvais être poule mouillée à ce point. Je ne me
souviens pas d’avoir ris autant en voyant mon ami se ramener avec les deux
bicyclettes. Je n’en revenais pas qu’il l’avait fait. Dans ma tête j’étais déjà
en prison avec comme empreinte digital ma bicyclette au grand complet dans le
stationnement de terre du propriétaire. Je me tors
encore de rire en vous racontant ce récit de ma vie. Je pense que la bravoure de l’ami m’a inspiré d’une certaine façon mais ne prenez pas de chance si vous me côtoyez, attendez-vous quand même à devoir porter deux affaires un de ces jours…
encore de rire en vous racontant ce récit de ma vie. Je pense que la bravoure de l’ami m’a inspiré d’une certaine façon mais ne prenez pas de chance si vous me côtoyez, attendez-vous quand même à devoir porter deux affaires un de ces jours…
Je pense que cette situation nous a apporté une
guérison relié à la naissance dramatique de Caïla où, dans le corridor de
l’hôpital des interventionnistes à outrances, je jouais de la flûte en
m’éloignant un peu plus à chaque fois de la chambre de Caïla en lui ayant
chuchoté à l’oreille de suivre cette mélodie jusqu’à la maison. Complètement
épuisé, je le faisais plusieurs fois par jour malgré une pression épouvantable
sous les regards, la moquerie et la désapprobation d’un personnel qui me
percevais comme un dangereux extraterrestres à enfermé au plus vite. Des
aveugles coincés dans un système et qui ne comprendront jamais rien de
l’essentiel avant 40 vies. Ces jours-là, j’étais le valeureux ami qui portait
deux bicyclettes et j’avais la détermination de ma mère ensemencé dans ma fibre
paternelle…
La
musique suivra bientôt
Jean-Bruno
GagnonComposition, orchestration
Trames musicales pour méditations guidées, thérapies, rémission, hypnose.
Alchimiste en musique d'auto-guérison.
Trames pour film, vidéo.
Montage audio-visuel.
Site : www.musicdream.sitew.com
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